mercredi 19 septembre 2007

Les failles du systeme (causes et profiteurs)

Recement je me suis posé la question de savoir à qui profityait les failles du systeme capitaliste actuel :
Apres la razia que fait la droite aux diverses elections europeenes, il faut se poser la questiuon de savoir pouruqoi les gebns votent pour eux...
"travailler polus pour gagner plus" : Certe, mais ... gagner plus pour quoi?
Plus de confort, une voiture plus belle, (les machos penseront aussi "une femme plus belle), une maison plus grande...
Bref, des tonnes de trucs diont la necessité est douteuse. Alors certains diront que pour eux c'est important d'avoir une belle vpoiture, une grande villa sur la cote d'azur, et une residence secondaire en corse.
Mais, est ce vraiment plus important que d'avoir du temps à passer avec ses enfants?
Donc, tout cela a profité à la "société de consomation" :
Les gens vendent plus de voitures, plus d'ordinateur, plus de villas, et gagnent plus de sous avec lesquels ils acheteront plus d'ordinateur, plus de cigarettes...
Bref, meme si ils en ont l'impression, ca leur en profite pas des masses... Ils ont juste plus d'argent...Qu'ils ne peuvent que reinvestir immediatement dans le systeme.
Maintenant il faut se poser la question de savoir pourquoi les gens cautionnent ce systeme (et ils le font puisqu'ils preferent travailler plus pour gagner plus...)
Le modele de reve de cette société qui pousse tout les gens à y haderer est sans doute une vision donné par la télé. Bachelor, Urgence... donnent une nouvelle vision des heros : ce ne sont plus des gens courageux, mais des gens riches, dont la richesse achete le coeur des femmes. Puis le television permet de faire passer le message pur de la consomation à travers la publicité : Le but d'une publicité n'est aps de nous presenter simplement un produit mais de nous faire croire que nosu en avons besoin (et si pôssible de fgaire passer le message inconscient que le produit va nous rendre "mieu" en le faisant presenter par des canons de la beauté (ou de la richesse) actuel.
Le but de l'economie moderne n'est plus de repodnre au besoin du consommateur mais de creer chez lui le besoin.
Nous voila arrivé au bout de la chaine. Il suffit de creer un besoin au consommateur pour que celui ci veuille à tout prix ce prdouit de consomation, se mette à sacrifier sa famille pour ce produit, et vote capitaliste. Le monde capitaliste arrive donc à creer un bopnheur artificiel que les gens preferent au bonheur naturel.
Nous arrivons maintenant, apres avoir soulevé des choses plus ou moins evidentes, à la question crutiale : comment luter contre cela, dabord pour nous meme, puis pour les autre.
Pour nous meme, c'est assez simple : Il suffit de ne pas subir la télé mais de choisir ce que l'on regarde. De ne pas rever de chose innacessible ou d'un fantasme formaté, mais de reflechir à la vrai definition du bonheur.
Tant que nos actes proviendront d'une reflexion (que ce soit nos votes, notre consomation, nos choix dans notre travail...) on luttera contre le capitalisme moderne à petiite echelle, se protegant en bonne partie de ces vices.
Si nous voulons proteger les autre, il faut leur ouvreir les yeux, leur montrer que meme dans un systeme comme le notre, le bonheur peut provenir d'autre chose que l'argent.
Ce n'est pas parce que nous somme dans un monde que les humains pourissent de jours en jours sans en tirer grand chose qu'il n'existe pas d'alternative.

lundi 3 septembre 2007

Est-ce grave?

Est-ce grave?
Hier, dans le tram, j'ai vu une petite scène qui m'a rappelé une question qui me revient de temps en temps :
Un homme, de type indien, à moitié rongé par l'alcool et le tabac, comptant les sous qui lui restaient (des pièces jaunes et rouges), qui regardait sans cesse la demi cigarette qui trainait au fond de sa poche, et s'endormais, assis sur une banquette, les pieds posés sur la banquette d'en face. Cette homme fait partie des gens que je met dans la catégorie des "fous". Ces gens (nombreux dans le tram), ont l'habitude de dire ce qu'ils pensent sans être freinés par la morale, les habitudes, ou les conséquences de leurs paroles, et d'avoir des avis très forts et complètement arrêtés, ce qui est très pratique pour savoir ce qu'il peut se passer dans la tête de certaines personnes. Sur ce, arrive une femme, d'une soixantaine d'année, d'un genre plutôt riche, sans être vraiment de la catégorie bourgeoise, mais très intéressant, appartenant quand même à la catégorie des "fous" selon la définition d'au dessus. Elle se dirige vers l'homme, et pousse légèrement ses jambes, comme si elle voulait s'assoir en face de lui, sur la banquette sur laquelle il pose ses pieds. L'homme se réveille vaguement, enlève ses pieds en marmonant un "excusez moi" et commence à se rendormir. Mais la femme commence naïvement à lui faire la morale en lui expliquant qu'il ne faut pas mettre ses pieds sur le fauteuil d'en face. L'homme, tout aussi naïf, réponds "c'est pas grave, ça, Madame". Et la la femme réponds "Si c'est grave". Et elle commence à lui expliquer que plusieurs fois elle s'est relevée avec sa jupe sale à cause de gens comme lui. L'homme, toujours à la recherche du sommeil, lui réponds "Non, c'est pas grave, rien n'est grave dans la vie". Puis il semble chercher une autre position pour dormir et continue "Mourir c'est grave, c'est tout". La dame finit par s'en aller en s'amusant de la réplique de l'homme.
On arrive maintenant dans le vif du sujet : qu'est ce qui est grave?
On peut facilement prendre parti pour une de ces deux personnes. L'une pensant qu'avoir une robe sale est grave, l'autre pensant que seule la mort est grave. Mais ces deux personnes ont un grave problème : elles n'arrivent pas à se rendre compte que certaines choses sont plus importantes et plus graves que d'autre. Elles ne peuvent pas non plus comprendre que selon les vécu des gens, certaines choses soient plus graves pour certaines personnes que pour d'autre (voir article sur la compréhension d'autrui). Comment un homme qui a vécu 30 ans dans la rue peut comprendre qu'on trouve grave d'avoir un habit légèrement sale?
Je me souvient une fois en classe de première, une fille pleurait en contemplant une copie de français ou elle avait eu 9. C'était la première fois de l'année qu'elle n'avait pas la moyenne. Et elle n'arrivait pas à s'arrêter de pleurer. J'avais envie de lui dire que moi j'avais pas eu une seule note supérieure à 6 et que son 9 je le voulais bien. Et surtout je voulais lui dire que les résultats scolaires ne devaient pas faire pleurer. Puis je me suis rendu compte de sa chance : Si elle ne connaissait rien de plus grave dans sa vie qu'un 9 en français, elle avait beaucoup de chance...
En fait, ce qui est important c'est de relativiser : Il ne faut pas attendre de mourir pour verser ses larmes. Ce qui est grave, c'est de ne pas arriver à faire ce que l'on veut de sa vie, malgré notre volonté d'y arriver, ou de voir des choses irréversibles se produire. Mais il ne faut jamais penser qu'un détail ou que quelque chose que l'on peut changer est grave.

La vie est assez grave comme cela, il faut l'accepter, chercher à l'améliorer, mais ne pas tomber dans la lamentation perpétuelle.